21 octubre, 2011

L'Europe dosmilonce




L'Europe anticipada de Noir Désir


Les sangliers sont lachés.

Je répète :
les sangliers sont lachés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l'Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pourpre et pomponnée de grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste, d'un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d'hier et tabula rasa... D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspention. il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones.
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre...
Europe des lumières ou alors des ténèbres ; à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit, et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance, les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu'est-ce que vous volez que ça foute, de toutes façons il faut bien avancer, pressons le pas camarade et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez !
Matérialiste alors ça fait qu'au moins on est sûr de n'pas de tromper, et du tangible alors jusqu'à l'indigestion, du rationnel alors et jusqu'à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens... Eh princesse de l'Histoire dans sa marche forcée, on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires.

Voire pour le monde.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées, on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates... Alors l'Europe alors l'Europe alors l'Europe.
Bruxelles, Schengen, Stasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT. Protégez-nous marché de cet AMI commun d'un monde si petit.
Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faites de la poésie, soutenez la culture, produisez du spectacle et de l'entertainment comme on dit chez nos frères d'Outre-Atlantique et toc anciens Européens, nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements, il est beau et puissant, crache du feu gentillement.
Pendant qu'Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme il nous aime et nous dit : " Nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue. "
Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule, les beaux mouvements d'ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes.
Et maintenant c'est sérieux, eh bébé, c'est sérieux, on ne croit plus en rien, nous montons de toutes pièces ce buisness et Basta, on chevauche pas Pégase ça c'était pour l'extase c'est fini.
Extension, expansion si possible, mais pas de rêve à porter seulement des dynamiques. D'abord la thune, bébé et le reste suivra et le reste viendra c'est ce qu'on dit je crois en cette époque là bénie des globophages.
Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent ne comprennent pas tes bras comment ça marche encore déjà. Comment ça marche un corps étranger à son corps on n'sait pas on s'en fout on s'embrasse quand même et puis on a raison.
Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné, guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

En veux-tu en voilà des écoles de la performance et voilà des patrons créateurs du Global buisness dialogue ou Electronic commerce pour s'asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer par ce truc machin culturel.

Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur, du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu'en foutre, toute ton âme s'est usée sur ce chemin sans fin et sur ce va et vient on y va, nous aussi, profiter, pas de raison, après tout ça ira, on n'en aura pour tout le monde, y'en aura pour tout le monde, on a dit pour tout le monde, pour tout le monde, pour tout l'monde et mon cul !

A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ?
Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d'enceinte ?

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

La vérole sur vos gueules
Je répète :
la vérole sur vos gueules.
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée ne sont plus entendus au banquet des banquiers.
Une fois.
La marmite de l'ermite est remplie de rubis. Je répète :
la marmite de l'ermite est remplie de rubis.

La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses.
Deux fois.
Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Je répète :
le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.

Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.
Deux fois.
Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.

Je ne suis pas chauvine mais la France est quand même la reine des fromages.
Tryphon Tournesol est un zouave.
Six fois.
Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire.
Deux fois.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Je répète :
les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Merde à la sûreté.
Deux fois.
La folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Je répète :
la folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose.

Paix en Suisse.
Je répète :
paix en Suisse.
Les noces de sang incendient l'horizon.
Deux fois.
Le rimel de l'Europe coule sur les plastrons.
Deux fois.

La vie commence maintenant, et maintenant, et maintenant.

L'Europe est une petite déesse mortelle.
Deux fois.

L'enfance de l'art est un lever de soleil.
Je répète :
l'enfance de l'art est un lever de soleil.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe...


 <noir desir e visionario>



18 octubre, 2011

O poeta

O poeta
declina de toda responsabilidade
na marcha do mundo capitalista
e com suas palabras, intuiçoes, símbolos e outras armas
promete ajudar
a destruí-lo
como uma pedreira, uma floresta,
um verme.


Carlos Drummond de Andrade

12 octubre, 2011

yOu can do it

                                  Thought I told you
To memorize all the traces
This only comes once in a life
                                   I could never be so true
And be here with you
                                                I'm gon'give it a try


Just for tonight
Feels good
Just for tonight


                                      Wanna help you
           To leave behind all the faces
                                                                                         It's just you and me tonight
                                                We could only be the fruit
I'll stay here with you
                                                                           I'm gon'give it a try


Just for tonight
Just for tonight
                                                                       feels good ,hey yeah
                                                                                         just for tonight


Just for tonight>> http://www.youtube.com/watch?v=O-UUkl4W34w 

aplazamiento

No cabe en mis ojos la inmensidad del mundo No tengo sentidos para tan cruel y bello delirio Solo busco un respiro Nada más hallo un viento látigo hecho abrigo No basta mi amor para tanta furia No tengo espacio para mi dolor anestesiado El mundo inmenso cae ante mi cuerpo vencido Subyuga mis latidos Solo pierdo la razón en sus formas que restauro Porque no soy capaz de quitarme este mundo Menos aún de contemplar sus silencios Sus resistencias a mis palabras De su compasión mis esperanzas De mi impresión su inagotable templanza No cabe en el mundo el cuerpo que desato No tiene espacio ni tiempo 
Solo un devenir De andar aplazado.                               

Voyage voyage!

09 octubre, 2011

Identikiters III

Una yunta de alemanes hambrientos tira más que cualquier yunta de bueyes y pelos de chucha… Acá se reúnen 10, alistados ya, voraces y hambrientos. “Es posible antes comer antes”, preguntan en un español escueto que intenta hacerse solidario. La cocinera, la bombaRita, responde alejándose y haciéndome cargo. “Nao comprendo”, me fala, para que yo me acerque y les confirme, tristeza ^Vinicius^  mediante para los teutones, que, con suerte cenarán a las 7. Claro, se fueron a navegar todo el día, Downwind hasta Paracurú y, Quebramar, la barraca donde x lo general se almuerza después del paseo {A saber, downwind: los kiters se suben a sus tablas, enfilados a todo vento con las velas henchidas, para hacer 2, 5, y hasta mas km hasta otro spot cercano, allí terminan su viajecito, hambrientos y apurados.} Hoy Quebramar estaba cerrado por problemas de sanidad. No les quedó otra que no almorzar y volver a la pousada con un hambre de desierto en dosis de días. Así comenzaron a llegar, todos rubiones y grandotes, pero flacos, extrañamente atléticos, a pedir sandwichs, açais y todo paliativo que mengue la angustia hasta la hora de la cena. Para colmo, la preparación de la paella, se estira, se toma su tiempo en un mucílago interminable, como si quisiera burlarse de los alemanes reventando en su cara, pero sin ánimos verdaderos, porque nada más ocurre lo que pasa siempre en Taíba, todo se toma su tiempo en cuenta gotas. La vida parece arrastrada por una tortuga, no encima, simplemente es arrastrada, con suerte cuenta con el empuje casi constante del viento y sus arengas. El viento arenga sí, alienta en cada esquina con la misteriosa voz de los dioses fantasmas, de aquellos condenados a la eternidad de la nada, de lo incorpóreo, así, casi como el hambre de los alemanes que no da con materia alguna. Thomas ojea hacia la cocina con desesperación, el simétrico Theo viene y va pidiendo sandwichs, snacks, crackers o alguna cosa que aplaque su sinfonía estomacal. En un momento, voy a filmarlos para guardar recuerdo de su desesperada ambición. Pero son tan mecanizados, que seguramente por eso pierden chispa, viveza, capacidad de improvisación, por un lado y por otro, no quieren gastar, pocos son los que disimulan el hambre con algo más que cracker o snacks. El hambre de los alemanes se expande, parece siempre in crescendo, se rehace a cada mordisco, a cada segundo… como un perro rabioso que se muerde la cola y gusta de su propia rabia. Pero, no hay cómo apurar los relojes-goteros de Taíba. Nunca Ceará! Podría gritar el más cojo de los paulistas. No hay cómo apurar a Taíba, no hay cómo hacerle sentir un poco de esa eterna, aburrida y precisa cordura germana, aquí, no es posible. Aquí sólo el viento puede con la cordura. Aquí no pertenece a Nadie.

06 octubre, 2011

Whisky

... e muitas coisas mais!

05 octubre, 2011

04 octubre, 2011

Identikiters II

Llega un ruso, se llama Nikolai. Es un híbrido sixty entre Pierre Richard y Erik el rojo. Viejo, pero con los brazos fibrosos, las manos un racimo de morcillas. Parece un marinero devenido kiter, con sus bermudas multicolores y el pelo largo, enrulado y al viento. Habla un inglés pastoso a vodka que apenas alcanzo a comprender. Entonces, se lo dejo al gallego para que entre ambos se entiendan en su inglés incomprensible. Para el gallego es mejor hablar con un english speaker no nativo, de cierta forma tiene razón, los acentos, si son impropios para ambos, se entienden mejor. Mientras tanto, el vikingo se me acerca, pregunta por la playa y sobre qué le ha pasado a mi inglés. Lo olvidé, por suerte, perdido en alguna que otra noche. Le contesto fácilmente y lo mando a la playa que está a 50 metros. La gente cuando vacaciona gusta de preguntar por todo, hasta mismo por lo que lleva puesto delante de los ojos, como esas gafas anfibias y estrafalarias que lo llevan a tientas. Ahora, parece Pierre Richard personificando al Stevie Wonder vikingo.
En fin, se va a navegar a la playa.  El viento sopla con ganas. El sol se tiñe de rabia, la tarde apremia a los lagartos, a los corazones de murano y a cada vela que se enciende.

02 octubre, 2011

taibinha

Manolis

http://www.youtube.com/watch?v=Dmk8TQhSsFw&feature=related

Gekkonidae

Hay largartos por todos lados, 
smiling geckos amistosos pero apurados... 
 {"Todos las especies son capaces de romper y desprender su cola cuando 
se ven en peligro o son capturados por un depredador; esta capacidad se 
denomina autotomía y se debe a la
 presencia de planos especiales de ruptura de las vértebras caudales. 
Tras la autotomía, la cola se regenera, pero la nueva cola no es idéntica a la perdida"}... 
ok, interesante el método de liberación de los lagartos, digamos que asumen la perdida para obtener su libertad. Serán los animales más sabios en cuestión de desapego, tan sabios que ni siquiera están al tanto de que saben. Como sea, uno quedó para el recuerdo, fina estampa y estampado,
con su sonrisa alargada en el marco de una puerta. Practicamente se disecó al sol. Habrá sido aplastado sin querer en ese abrir y cerrar incesante de la puerta de la cocina, o quizás, se haya pasado de rosca con una sobredosis de sol, parece vicioso el pequeño.  La cuestión es que sigue ahí, y hasta pensamos en barnizarlo como homenaje, y darle parte en el decorado.  Los lagartos no tienen refugio, duermen en cualquier lado y siempre andan con una sonrisa, vaya a saber uno su secreto.
Alguien susurra que un lagarto nunca muerde con una pluma en la boca... alguien más se burla.