Le désir est révolutionnaire parce qu’il veut toujours plus de connexions et d’agencements.
Un « groupe-sujet » (…) est celui dont les investissements libidinaux sont eux-mêmes révolutionnaires ; il fait pénétrer le désir dans le champ social, et subordonne le socius ou la forme de puissance à la production désirante ; producteur de désir et désir qui produit, il invente des formations toujours mortelles qui conjurent en lui l’effusion d’un instinct de mort ; aux déterminations symboliques d’assujettissement, il oppose des coefficients réels de transversalité, sans hiérarchie ni surmoi de groupe.
Gilles Deleuze
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